Déjà pour faire un bon départ il faut y croire, car si vous avez peur d’être nul vous serez nul. Il faut avoir la « niaque », avoir envie de doubler les autres de les dépasser dès le premier virage !
Il faut être bien calé sur la selle, le buste légèrement en avant, tête à la verticale du guidon, regard très agressif et ce n’est plus le moment de jouer.
Les bras bien écartés, un pied sur le repose-pied côté sélecteur et l’autre au sol.
Petit conseil, il vaut mieux partir en première sur une 125 (quoi qu’en seconde c’est possible mais vive l’embrayage) et en seconde sur une 250.
La meilleure méthode c’est d’enclencher la vitesse le plus tard possible et de mettre les gaz entre moyen et trois quarts de régime. Dès que vous avez le signal = Gazzz.
Vous voilà parti ! Ramenez vite votre pied droit sur le repose-pied pour qu’il y ait une meilleure adhérence. .
Si la moto cabre, il faut se positionner plus vers l’avant de la moto et appuyer encore plus fort sur les repose-pieds, enfin vous voilà premier dans le virage.
Récapitulatif dans l’ordre d’action :
1. Mettez la moto verticale, perpendiculaire au sol et en équilibre.
2. Une position en avant, le bassin en avant des reposes pieds, les épaules et la tête au dessus du guidon.
3. Une accélération forte avec une mise sous tension avec l’embrayage, la moto est prête à avancer.
4. Il faut savoir répondre à un signal, travaillez votre temps de réaction.
5. Lâchez l’embrayage le plus vite possible. La roue avant ne doit pas décoller du sol, gérez cela avec le corps et non pas l’accélération. Donc en avant si ça cabre et en arrière si ça dérape.
6. Remettez vos pieds le plus rapidement possible sur les repose-pieds pour pouvoir avoir le maximum de motricité et appuyez forts, on ne doit pas être assis sur la selle mais l’effleurer, on doit sentir une contraction musculaire des jambes !
7. Ne pas lâcher l’accélérateur sinon on perd du temps !